La galère de Paris
A quoi penses-tu, jeune homme soucieux,
Qui marche la rue en regardant tes pieds ?
D'où viens-tu, toi dont les yeux,
Perdus et ensommeillés
Poursuivent une chimère lointaine
Que tes pas impatients semblent
A chaque pas rendre
Encore plus lointaine ?
Et toi, belle étoilée,
Dont les cheveux
Défient le vent
Veux-tu comme avant,
Toute enamourée
Retrouver ton amoureux ?
Et toi, sombre employé
En ton gris costume anglais,
Vas-tu sous ton désir ployer
En éternel insatisfait ?
Oui, vous mes frères humains,
Qui allez et venez la ville endolorie
Quels sont vos lendemains ?
D'où viennent vos soucis ?
La galère parisienne
Flotte et ne sombre pas
Vos pensées et les miennes
Se croisent et ne se voient pas.
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